HISTOIRE Tentatives étymologiques


Tentatives étymologiques sur les noms de hameaux

La Guelle : Une interprétation possible de l’origine du mot : du latin « guella », guèle, guelle, guesles (rivière lente), mot dialectal de la limagne. Le sens de ruisseau lent peut s’effacer devant « une dépression plus ou moins marécageuse où naît le ruisseau », voir une source.

Roure : Mot issu du latin « robur », chêne rouvre Les Joncos : Du latin « juncus », jonc avec suffixe « –aria » d’où résulte le patois « joncheira », lieu couvert de joncs ; en patois « joun » (djoun).

L’héridière : Possible ? Eiredier ou eirelier désignent l’airelier dont le fruit est l’airelle (ou mirtille). La forme « eirela » résulterait du latin populaire « atrella-ater », ater signifiant « noir ».

Les ganets : Possible ? Du latin « gano » signifiant mare, amas d’eau et par extension ruisseau, lieu humide situé dans un bas-fond.

La vachère : Du latin « vacaria » ou « vacarita », dérivatif de « vacca », vache.

La Fontille : « fau » (fwàn), endroit où il y a une source.

Malmaret : Possible ? « Mal » du latin « malus » qui veut dire mauvais, mais aussi hauteur ou escarpement.

Le Théron : L’eau tient une grande place dans la toponymie. Cinq noms pour désigner la source : font, gouta, dotz, sorda, téron. Pour confirmer, à la Révolution, l’orthographe du hameau était « Téron ».

La Ribeyre : Ce mot signifie certes rivière mais il désigne aussi le cours d’eau ou son rivage, voir le lit. « Vallée où le ruisseau coule ». Les Fougères : Du latin « filex » qui a donné la forme patoisante « fougeira ».

La Roche : Du latin « rotsa, rocha » (butte rocheuse). Un gros rocher est visible depuis l’impasse dite « des petites cours »

La croix Morand : Les appellations Morand sont souvent dérivées de « more, maure », soit brun de peau comme un maure.

Les Bas-Maisons : L’emplacement de ce quartier en contre-bas du bourg justifie à coup sûr l’appellation.

La Martre : Issu de Martyre Les Austremoines : Une légende raconte que Saint-Austremoine passant dans le pays fit halte au lieu-dit désormais appelé

Les Austremoines. Bien accueilli, il en repartit le lendemain en promettant que la foudre ne tuerait jamais personne sur ce territoire. Cette prophétie ne s’est parait-il jamais démentie !

Les Granges : La grange est totalement liée à l’exploitation agricole.

Le Fayet : en patois, l’hêtre est désigné comme fayard. Le lieu était encore habité avant le conflit de 39-45 par une famille nombreuse nommée « Venessy ». Ils étaient paysans. Ensuite, c’est un maquignon de Vic-le-Comte qui a acheté les bâtiments. Abandonnée désormais.

Moulin Pramouret : suivre en aval le ruisseau

La Laye. Il ya là à quelques mètres du confluent avec l’Allier des bâtiments en ruines. Pra… mouret, « pra » c’est le pré, la pâture.

Mouret : un patronyme ? Sur les noms de terroirs Bechaud : Du patois « becha », renflement dérivé de « bec » (du gaulois Beccu) qui a le sens de « contre-fort de montagne saillant dans la vallée ».

Les berchas : Du patois « bercha » (bërtsa) qui désigne une dépression profonde sur le fait d’une montagne.

Les chardeires : Du latin « carduud » qui veut dire chardon, suivi du suffixe « aria ». Le patois « chardonneira » (tsardonneira) désigne un lieu où le chardon abonde, ou alors un champ où l’on cultivait le chardon à foulon. « Chardaire » (tsardaïre) signifie cardeur. Il existe des « chardeires » qui ont un rapport avec la pierre ou la roche et qui semblent pouvoir se rattacher à « kar-d » augmenté probablement du suffixe latin « aria ».

Chanabous : Probablement issu de « cherbe » (tserbé) qui veut dire chanvre. Chaque ferme avait très souvent sa « chanebière » (tsanabyé).

Les couderts : Les clairières procuraient des espaces libres à la culture et au pacage. « Coterico », pré ou pâture commune qui a donné le patois « couderc », espace gazonné devant une ferme ou au milieu d’un village.

La couleire : De « collira », vallon, glissoire. Entré dans la langue en 1308 avec le sens de « conduit d’écoulement d’eau ». On lui donne en outre le sens de « vallon baigné d’un cours d’eau, de petit ravin où coule de l’eau ».

Fayet : Provient du patois « faya, faja », une hêtraie. En latin « Fagus », hêtre.

Mineyrat : Du latin « mina, minèira » signifiant mine. Le terme ne désignait pas toutefois à chaque fois une mine ou un lieu d’extraction, il était employé aussi dans le sens de cavité.

Le poux sarran : Le poux de « puteus », le puits. L’appellatif « sèrre, sèrri » s’est maintenu avec le sens de « croupe allongée », ligne de faîte d’une montagne.

Les pradelles et la prade : « prada, pradau » qui désigne une prairie naturelle. « Prat », un pré en général. Les pénides : Du préceltique « penna », hauteur rocheuse plus ou moins pointue.

Les rabets : On retrouve le mot « rabe » associé à l’idée de pente, de rocher ou escarpement, au sens générique de versant.

Les sagnes : Le patois « sanha » désignait une prairie humide, un pré marécageux.

Les serves : Du latin « serva », plusieurs sens à ce mot parmi lesquels ceux de réservoir, bassin dans lequel on recueille l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin. Plus souvent un simple trou creusé dans un pacage pour recevoir les eaux d’une source et servir d’abreuvoir.

La côte : Les bergères : Le champ Martin et le champ de plat : Les fumades : On ne parlait pas de maison autrefois mais de « feu ». De feu à Fumades, il n’y a pas loin.

Le Moulin (stade) : « St- Babel est un pays de sources. Certaines sourdent au beau milieu d’un pré ou d’un champ. Les anciens appelaient ces dernières « moulin ». .